Il est des livres qui sont à la fois un plaisir et un regret, le plaisir de son contenu, le regret d’avoir trouvé quelqu’un qui a formulé avant vous ce que vous vouliez écrire. Oublions cette deuxième partie et concentrons nous sur le plaisir. Avec un style souple et fluide, Didier Pitelet a résumé l’essentiel de ce qui peut pousser des marques à travailler la confiance, je dirais plutôt retravailler la confiance et à le faire dans une approche qu’il qualifie de marque employeur.
Quatre chapitres formalisent les constats des mutations sociétales en cours :
– les racines de la démotivation, « L’entreprise est aujourd’hui devenue un milieu ouvert mais tout se passe comme si, en France, nul ne s’en rendait compte. Elle reste centrée autour du chef (…) Or les nouveaux leaders le seront par leur capacité à fédérer, à motiver, à être exemplaires. » « L’entreprise se déshumanisant très fortement, l’égocentrisme s’y est progressivement imposé »
– derrière la montagne, les raisons d’espérer, « L’intérêt porté aux salariés est un catalyseur. Les consommateurs en sont déjà convaincus. Selon des sondages convergents, 70% d’entre-eux, entre 25 et 49 ans, déclarent que ce critère conditionnera de plus en plus leurs achats de produits ou de services. » « L’enjeu n’est pas de créer dans chaque entreprise une bulle de bonheur artificielle, mais bien de tout mettre en oeuvre pour maintenir les conditions essentielles à la confiance et à l’ambition : communiquer pour expliquer les choix et le contexte, communiquer pour relier la gouvernance aux équipes, communiquer pour donner des raisons de croire, communiquer pour défendre l’adhésion des salariés à la marque, communiquer pour permettre à chacun d’exister et ne pas se sentir un simple numéro au milieu d’une pièce de théâtre qui dépasse chacun »
– les symboles de l’autorité remis en question
– de la génération Y aux mutants.
Cinq chapitres exposent les enjeux de ces mutations pour les entreprises :
– les nouveaux défis de l’entreprise,
– la marque redevient ADN et réseau social à part entière,
– le prix de la confiance : « la culture se ritualise comme base même de la confiance », « re-responsabiliser le management intermédiaire », « le potentiel de l’e-gouvernance »
– les nouveaux salariés entre ambiguïtés et paradoxe
– l’entreprise doit redevenir une véritable aventure humaine « la star est le maillot », « le ciment de la culture d’entreprise », « donner à rêver », « vers l’entreprise humaniste »
Le dernier chapitre délivre les 7 clés de la confiance :
– la marque
– le leadership humain
– la transparence
– l’exemplarité
– la tolérance
– le partage
– le respect
« Aujourd’hui, plus que jamais, ce dont nous avons le plus besoin, c’est d’espoir ; espoir pour avancer, pour bâtir, pour donner du sens. Cet espoir n’est pas une posture béate dans l’attente de jours plus sereins ; cet espoir est celui fondé sur l’engagement, la loyauté et une formidable envie de croire en la jeunesse. (…) Là où certains ne manqueront pas de l’assimiler à de l’utopie, l’espoir est le corollaire de la confiance ; ce livre, je l’espère vous aura fait vivre les exemples de leaders qui croient en l’intelligence collective qui créé de la richesse en faisant du respect et de la reconnaissance le moteur de l’action des salariés, qui osent utiliser le verbe aimer. (…) L’espoir est une feuille de route qui place chacun sur son chemin de vérité, il a un prix, celui de la confiance. », conclut Didier Pitelet.
« Le prix de la CONFIANCE » à acheter à la Fnac ou sur Amazon
Son descriptif sur le site de son éditeur.
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