Le baromètre de la confiance politique du Cevipof entre dans sa sixième année. Depuis 2009, il délivre des informations précieuses sur l’évolution de la confiance vécue par la société française. Ainsi, comme le montre son 6ème opus, issu d’une enquête réalisée du 5 au 15 décembre 2014 auprès de 1864 répondants de 18 ans et plus représentatifs de la population française, 74% estiment que l’on n’est jamais assez prudent quand on a affaire aux autres.
Depuis 2009, cette proportion progresse. Frédérik Cassor, dans une note intitulée « Eux, nous, je : la confiance interpersonnelle », disponible en ligne, décrit les niveaux de confiance en fonction de la proximité relationnelle et socio-culturelle des personnes rencontrées.
Ainsi, la famille inspire à 94% confiance, alors que l’on est à 44% pour les personnes rencontrées la première fois. Les scores de confiance les plus élevés s’observent auprès des cadres, des professions libérales, des personnes âgées de 65 ans et plus, des personnes possédant au moins un diplôme bac + 2, et, selon l’étude, chez les catholiques pratiquants réguliers. De même, les gens qui sont moroses, las ou font part de peurs, sont plus fréquemment présent dans le groupe des « faiblement confiants ».
Ce qui m’interpelle dans l’étude est l’opposition entre cet prudence émise par les individus et une autre information présente à l’avant-dernière page de l’étude disponible en ligne (page 78 sur 79) : 79% des personnes interrogées déclarent avoir acheté sur internet en toute confiance. Bravo aux entreprises présentes en ligne qui ont réussi à instiller une telle confiance aux français dans leurs achats.
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