Dans ma navigation sur les flots de la confiance dans google, voilà, qu’au détour d’un résultat, je découvre la Fédération Nationale des Tiers de Confiance. Avec une telle dénomination, il me faut absolument m’arrêter quelques instants pour découvrir qui ils sont et comment ils se définissent. Peut-on leur confier ses secrets ? Dans quels domaines, ces Tiers s’investissent totalement ?
Accostage à la page d’accueil de la F.N.T.C. Le premier coup d’oeil s’amarre à la présence de cette fédération aux salons Solutions Ressources Humaines et Documation. Quel est donc le lien entre des Tiers de confiance et ces domaines assez différents ?
Les guides permettent de faire émerger le rôle de ces tiers de confiance. Le deuxième intitulé « Vade-mecum juridique de la dématérialisation des documents » est sans doute plus éclairant que le premier au titre plus abscons : « Guide du document hybride et de la certification 2D ».
Vote électronique, archivage électronique, coffre-fort électronique, facture électronique, e-paie, mandat électronique, signature électronique… Donc, un Tiers de confiance intervient dans… l’électronique. La rubrique Nos valeurs permettent d’ancrer réellement leur rôle : prouver sous forme électronique en répondant aux exigences d’identification et d’intégrité énoncés par le Code civil, dans la création comme dans la conservation d’un document.
Il reste à dériver jusqu’au glossaire pour arriver à une définition complète du Tiers de confiance qui a été élaborée par la F.N.T.C. en 2008 :« Organisme habilité à mettre en oeuvre des signatures électroniques reposant sur des architectures d’infrastructure à Clés Publiques »
De façon plus précise, un Tiers de confiance est donc un organisme qui est habilité à mettre en oeuvre une donnée ajoutée à une donnée ou à un ensemble de données, garantissant l’origine de cette ou de ces données, c’est-à-dire certifiant l’authenticité de l’émetteur, reposant sur un ensemble de moyens techniques, humains, documentaires et contractuels mis à la disposition d’utilisateurs pour assurer un environnement sécurisé pour les échanges électroniques, avec des systèmes de cryptographie avec deux clés, l’une dite « publique » et l’autre dite « privée » qui n’est connue que de son utilisateur. WHAOUH !!!! Je ne pensais pas que ce terme si simple nécessite une définition si étoffée.
La liste des 90 adhérents permet d’illustrer par l’exemple cette définition. Fin de navigation. Je vous incite à aller jeter l’ancre pour une escale au sein de ce site en cherchant à deviner les ressorts sur lesquels ces Tiers s’appuient pour créer de la confiance.
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